Les nouveaux doyennés
Dans son premier numéro de l’année 2024, la revue diocésaine ‘Communications’ a rapporté un décret de Monseigneur Pierre Warin concernant les doyennés.
Pour la région pastorale du Sud-Luxembourg, il y est stipulé que les doyennés de Habay-Etalle, Florenville et Virton fusionnent pour devenir le nouveau Doyenné de Gaume, sous la responsabilité de l’abbé Wenceslas Mungimur.
Les doyennés d’Arlon et de Messancy fusionnent pour devenir le nouveau Doyenné du Pays d’Arlon, l’abbé Pascal Roger en étant désormais le doyen.
Il s’ensuit que les abbés Jean-Louis Brion, Roger Gobert et Patrick Graas cessent leur mission de doyen respectivement pour Florenville, Habay-Etalle et Messancy. Ils gardent toutefois leurs autres missions.
Ceci explique que vous ne trouverez plus à cet endroit la mention de ‘Doyenné de Messancy’, celui-ci faisant désormais partie du Doyenné de la région d’Arlon, comme précisé plus haut.
La constitution des nouveaux Doyennés est une manière d’anticiper l’avenir, en rappelant que la structure de base de la vie chrétienne est l’Unité pastorale qui elle-même est au service de la vitalité de nos différentes communautés paroissiales.
D’où l’importance des équipes de proximité, du Conseil pastoral, de l’équipe pastorale et du témoignage de tous les chrétiens pour que l’Évangile soit annoncé, vécu et célébré dans notre région.
PRIERE COMMUNAUTAIRE DU CHAPELET DE LA VIERGE MARIE
TOUS LES 1ers SAMEDIS DU MOIS EN L‘EGLISE SAINT ETIENNE D’ATHUS A 16h
NB : Tous les jours, vous pouvez glisser vos intentions de prières dans le carton « Cœurs unis de Jésus et de Marie » qui est à la chapelle de la Vierge Marie ; et le 1er dimanche du mois, vos prières seront portées à l’autel du Seigneur.
Pasteur au service de son troupeau
« Je donne ma vie pour mes brebis »
En quelques mots, si simples et pourtant bouleversants, Jésus révèle à quel point il est le bon berger, le pasteur par excellence. Pour ses brebis, il n’épargne rien, pas même sa propre vie. Il les connaît, il les aime, il unit son sort à celui du troupeau, contrairement au berger mercenaire qui ne pense qu’à sauver sa peau quand surgit le danger. Soyons attentifs à ceci : le verbe « donner » est conjugué au présent.
Sans doute, il n’est pas faux d’affirmer que Jésus a donné sa vie pour nous sur la croix, mais il ne s’agit pas d’un événement du passé, et même lointain sur le plan historique. C’est dans l’aujourd’hui de Dieu que Jésus livre sa vie librement, et c’est dans l’aujourd’hui de ce temps pascal que le Ressuscité nous communique sa vie victorieuse de la mort.
Dès lors, rien d’étonnant, comme le proclame saint Pierre avec assurance, qu’un homme infirme de naissance se trouve guéri par le nom de Jésus sans l’avoir rencontré sur cette terre. La résurrection abolit les frontières du temps et de l’espace.
Le synode, pour marcher ensemble
Deux mille ans plus tard, nous vivons toujours de ce bel « aujourd’hui ». Nous sommes la preuve vivante que Jésus donne sa vie pour ses brebis et qu’il donne sa vie à ses brebis. Chacun de nous grandit par sa relation personnelle au Ressuscité, mais aussi en prenant sa place dans le troupeau que le bon pasteur rassemble et conduit.
C’est ce caractère dynamique fondamental de la vie chrétienne que le pape François veut remettre en valeur grâce au synode sur la synodalité (ou l’avenir de l’Église) – un mot un peu compliqué pour une expérience simple : cheminer ensemble.
Comme pour un long voyage, il y a plusieurs étapes : phase diocésaine, phase continentale, assemblée plénière des évêques et de quelques laïcs qui s’est tenue à Rome du 4 au 29 octobre 2023, puis phase conclusive prévue en octobre 2024.
C’est qu’il faut du temps pour apprendre à marcher au même pas, à s’écouter les uns les autres et à se mettre ensemble à l’écoute de l’Esprit Saint. L’objectif essentiel du synode, c’est que chaque baptisé se sente coresponsable de la mission de l’Église : annoncer l’Évangile à notre monde. Nous sommes donc tous concernés, pas seulement les évêques ou les prêtres.
Or justement, le bon pasteur nous dit : « J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. » Nous ne formons pas un troupeau fermé, voire replié sur lui-même, nous sommes appelés à accueillir sans cesse de nouveaux membres, même s’ils bousculent nos habitudes.
Dans nos communautés, les nouveaux baptisés de la vigile pascale en sont le signe et les prémices. Réjouissons-nous avec eux et glorifions ensemble le bon pasteur, qui partage la vie éternelle à chacune de ses brebis.